Face à la recrudescence de la désinformation dans les espaces numériques burkinabè, le Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse (CN-CMAPR), en partenariat avec l’ONG Search For Common Ground (SFCG), a organisé le mardi 30 juillet 2024, un atelier de sensibilisation à l’intention des leaders communautaires et des journalistes, à Bobo-Dioulasso.Le représentant du Secrétaire permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse (CN-CMAPR), le Capitaine Franck Sarambé, a précisé que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour prévenir et lutter contre les menaces numériques qui fragilisent la cohésion sociale et la stabilité du pays.
« La désinformation est devenue un véritable fléau qui mine la confiance des citoyens envers les institutions et fragilise notre tissu social. C’est pourquoi il est essentiel d’outiller les acteurs de terrain pour qu’ils puissent identifier et combattre efficacement ce phénomène », a-t-il indiqué.
Selon lui, aujourd’hui, avec l’avènement de l’intelligence artificielle, tout est possible, si l’opinion publique n’est pas vigilante face à certains montages qui peuvent paraîtres très réalistes. « Avec l’intelligence artificielle, il est aujourd’hui possible de changer la voix d’une personne comme on le souhaite. Il est également possible de faire des montages vidéo, uniquement dans le but de nuire.
Donc, il convient que les populations soient vigilantes et qu’elles sachent qu’il faut toujours vérifier la crédibilité des informations, avant de les partager », a-t-il lancé. Pour lui, c’est à ce prix que les Burkinabè parviendront à réduire drastiquement, le fléau de la désinformation.